DU RESPECT, PAS DE RACISME

6000 CHF

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Réalisateur Divers
Catégories Pédagogiques
Société - Divers
EAN 0791
N° d'article 61789
Disponibilité Sur commande, 2-3 semaines

Les films réunis sur ce DVD invitent les élèves du degré primaire au degré secondaire II à aborder de manière critique et nuancée différents aspects du racisme. Ils apprennent à identifier les causes et les conséquences de ce phénomène, à analyser des mécanismes complexes, à réfléchir sur leur attitude personnelle et à concevoir des stratégies, afin de surmonter les préjugés, de prévenir la discrimination et d’encourager les droits de l’homme.En renforçant leur capacité de jugement et d’action, les enfants et les jeunes peuvent traduire les connaissances acquises en actes courageux et participer à la construction d’une société tolérante. Tous les films, activités et feuilles d’exercices existent en français, allemand et italien ; ils peuvent donc être utilisés également pour l’enseignement des langues étrangères.

Les films du DVD :
- Frontière
- Mohamed
- Voyageur noir
- The Cookie Thief
- Pastry, Pain & Politics
- Et alors j'ai été refoulé
- La peur, mangeuse d'âme
- Relou
- La couleur de la verité
 

- Frontière - Christian Fischer - Film d'animation : Deux personnages en pâte à modeler de couleur de peau différente se rencontrent. Chacun aimerait que l'autre s'écarte. Au lieu de se mettre d'accord, tous deux commencent à dresser un mur de séparation. Ils finissent par se rendre compte qu'ils ont en réalité construit un labyrinthe dans lequel ils n'ont pas d'échappatoire possible. Avec ses images claires et simples, ce film invite à aborder des thèmes comme la capacité (l'incapacité) de communiquer, les conflits et la résolution des conflits, les limites et les barrières (celles que l'on fixe, celles auxquelles on se heurte), la rencontre avec l'étranger ou la tolérance.

- Mohamed - Catherine Corsini : Dans une école primaire française, l’enseignante demande à ses élèves de citer d’autres mots pour désigner la couleur jaune. Les enfants participent activement à l'exercice. Les mots jaillissent: par exemple or, Australie, feu. L’enseignante pose également la question à un élève noir: «Mohamed, as-tu une idée?» Le garçon secoue la tête. L’enseignante poursuit l’exercice en choisissant la couleur noire. Les élèves ont beaucoup d’idées: «Noir comme un boulet de canon, noir comme le chagrin, comme l’Angleterre, comme la magie.» Mohamed intervient aussi dans la discussion. Pour lui, la couleur noire évoque la nuit et une chauve-souris. Après l’école, Mohamed rentre chez lui à vélo. En chemin, il passe à côté d’un terrain sablonneux où des jeunes jouent au foot. Le ballon s’échappe et atterrit contre la roue avant de son vélo. Avant qu’il ait eu le temps de le renvoyer, l’un des joueurs à la peau foncée l’apostrophe de manière assez brusque: «Eh, petit négro, renvoie-moi le ballon!» Mohamed prend son vélo, appuie sur les pédales et rentre chez lui tête baissée. Il pénètre dans l’appartement et se retire dans sa chambre et se couche pensivement sur son lit. Sa sœur aînée entre et le prend dans ses bras. Il lui confie qu’il ne veut plus s’appeler Mohamed. Il préférerait qu’on l’appelle Kevin.

- Voyageur noir - Pepe Danquart : Un épisode presque banal dans une grande ville: un Noir est assis dans le tram à côté d'une femme d'un certain âge qui exprime à haute et intelligible voix des propos discriminatoires envers les étrangers. Les autres passagers regardent par la fenêtre, font semblant de ne pas entendre et ne disent mot. Quelqu'un peste contre un walkman. Au moment où le contrôleur monte dans le tram, le Noir attrape le billet de sa voisine et l'avale... Voyageur (au) noir a obtenu plusieurs prix internationaux ainsi que, en 1994, l'Oscar du meilleur court métrage.

- The Cookie Thief - Korinna Sehringer : Une jeune femme attend son vol. Un homme d'apparence étrangère est assis à côté d'elle. Elle lit un magazine tout en se servant des biscuits posés sur la petite table entre les deux. Elle remarque alors, l'air contrarié, que l'homme grignote lui aussi de ses gâteaux secs et lui fait un signe de tête engageant. Les idées les plus folles lui passent par la tête. Une lutte acharnée commence autour des derniers biscuits. Le sourire de l'homme provoque chez elle une agressivité et une peur croissantes. A bout de patience, elle quitte sa place et se dirige vers le guichet d'enregistrement. En cherchant son passeport, elle découvre soudain dans son sac à main le paquet de biscuits non entamé. Elle retourne en courant à la salle d'attente, mais l'homme inconnu est déjà loin.Ce film invite à réfléchir à la communication, aux préjugés et aux malentendus avec beaucoup d'esprit et un retour de situation inattendu.

- Pastry, Pain & Politics - Stina Werenfels : Ellen et Fritz Weintraub, un couple juif, passent leurs vacances en Suisse. A vrai dire, Ellen aurait voulu aller en Israël, car durant la guerre, elle s'est fait renvoyer à la frontière suisse. Mais Fritz a imposé son point de vue, alléguant qu'il faisait trop chaud en Israël et qu'il y avait trop d'Arabes. Après une faiblesse cardiaque soudaine, Fritz se retrouve à l'hôpital où il est soigné par l'infirmière palestinienne Hayat. Fritz est hors de lui. Il refuse de se faire traiter par une "terroriste". A l'occasion d'une excursion organisée aux chutes du Rhin et dans la Forêt-Noire à laquelle Ellen et Hayat participent par hasard l'une et l'autre, les deux femmes se retrouvent malgré elles liées par un destin commun: Ellen ne veut en aucun cas aller en Allemagne, le pays qui l'a persécutée et Hayat n'a pas de visa. Elles ne parviennent toutefois à sortir du bus qu'après la frontière. Les deux femmes se font attraper par la police au bord de l'autoroute, puis reconduire en Suisse.Cette histoire multiple aux dialogues subtils traite avec suspense et esprit un thème délicat. Elle aborde la question des frontières humaines, religieuses et nationales et révèle des préjugés et diverses formes de racisme chez tous les protagonistes.

- Et alors j'ai été refoulé - Margrit R. Schmid : Dans ce film, cinq jeunes Albanais font le récit de leur migration. Ils ont tous un point commun: ils viennent du Kosovo et ont passé plusieurs années en Suisse et en Allemagne. Leurs parents se sont enfuis à destination de la Suisse parce qu’au Kosovo, leur vie quotidienne était marquée par l’arbitraire, l’oppression et la pauvreté économique. Mais ils n’ont obtenu qu’une autorisation de sé-jour provisoire et n’ont pas été reconnus comme requérants et requérantes d’asile. Après la guerre du Kosovo et l’intervention de l’OTAN en 1998, la situation s’est un peu stabilisée dans leur pays d’origine. Les autorités ont exigé de ce fait le retour des familles. A ce moment-là, Jehona (14 ans), Petrit (17 ans), Xevahire (17 ans), Ardian (16 ans) et M. L., jeune délinquant, avaient déjà passé plusieurs années en Suisse et en Allemagne. Pour eux, le retour – brutal et con-traint – a été un véritable traumatisme. Les cinq jeunes racontent leur histoire. Les interviews font se succéder, dans un ordre souple et peu systématique, des thèmes représentatifs des migrations d’aujourd’hui: l’expérience de la guerre, la mauvaise réputation des ressortissants du Kosovo, le racisme, la dureté de la police, les perspectives d’avenir, le renvoi et le retour. Les cinq jeunes se sentent aujourd’hui étrangers au Kosovo, ils n’y ont plus guère d’amis et aucune perspective professionnelle.

- La peur, mangeuse d'âme - Shahbaz Noshir-Öz : Mulu, un comédien de couleur, est en route pour la représentation qui doit avoir lieu dans un théâtre de province allemand. Il a du retard. Après l’arrivée du train, il s’engage dans le passage sous-voie où un groupe d’extrémistes de droite le provoque. Après quelques propos haineux, on en vient aux mains. Mulu est jeté à terre et roué de coups par les extrémistes de droite. Aucun passant ne vient à son secours. En fin de compte, la police arrive sur les lieux et met fin à la bagarre sanglante. Pendant le procès-verbal des policiers, Mulu est agressé une nouvelle fois verbalement par l’un des extrémistes de droite. Le néonazi espère s’attirer ainsi la sympathie des policiers. Mais ces derniers accomplissent consciencieusement leur travail. Ils notent que Mulu est un citoyen allemand et qu’il joue au théâtre dans une pièce tirée du film de Rainer Werner Fassbinder intitulé «Tous les autres s’appellent Ali». Après sa colère initiale, Mulu refuse de déposer plainte et d’être conduit à l’hôpital. Il profite de la première occasion qui lui est donnée pour se rendre au théâtre où il arrive juste à temps pour son entrée en scène.

- Relou - Fanta Regina Nacro : Trois jeunes se mettent à importuner deux filles dans un bus bondé de la banlieue parisienne. Les trois jeunes Français d’origine arabe se comportent de manière désagréable dans le bus. Ils chassent les passagères et passagers des places qu’ils occupaient et se mettent à harceler les deux Françaises. Ce qui commence par de la drague malhabile devient de plus en plus grossier et menaçant.Les filles réagissent à peine à la drague très lourde des trois Maghrébins. Les jeunes gens n’en deviennent que plus agressifs et reprochent aux filles d’être arrogantes et de les rejeter parce qu’ils sont d’origine arabe. Les passagers du bus ne réagissent pas et les choses suivent leur cours. On en arrive aux premiers contacts physiques que les filles repoussent discrètement mais résolument. Soudain, l’une des filles élève la voix et dit, en arabe, ce qu’elle pense de son comportement à celui des trois hommes qui est le plus pressant. Ebahis et déconcertés, les trois hommes réalisent que les filles sont en réalité des Françaises d’origine arabe. Ils quittent alors le bus l’air perplexe, en secouant la tête.

- La couleur de la verité - Dobrivoie Kerpenisan, Clarissa Ruge : Le leader noir estudiantin Siphiwo Mtimkuhlu s'est fait arrêter par des policiers durant le régime de l'apartheid, a été torturé et a disparu sans laisser la moindre trace. 15 ans plus tard, les membres de sa famille se retrouvent face aux assassins, devant la «Commission vérité et réconciliation». Une réconciliation est-elle possible? Le principe 'pardonner plutôt que se venger' est-il applicable? Ce film illustre de manière bouleversante la quête de justice de l'Afrique du Sud.- Un précieux témoignage en rapport avec l'éducation à la paix et la prise de conscience du passé.

Réalisateur Divers
Langues Allemand
Anglais
Français
Sous-titres Allemand
Français
Italien
Label Films pour un seul monde
Âge 7+
Support Dvd

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