VIRGIL WIDRICH - 8 COURTS METRAGES

La nouvelle découverte la plus surprenante a probablement été le court-métrage de 12 minutes [Copy Shop] du jeune réalisateur autrichien Virgil Widrich. Le film se compose de 18.000 images photocopiées, ne constituant donc ni un film classique, ni une animation, mais dont les images floues en noir et blancnous rappelent d’un film perdu de Murnau. - The Guardian

Un baiser, un couple heureux. Mais soudain la femme est victime d’un enlèvement. L’homme se lance dans l’aventure pour tenter de la libérer. Alors commence le récit d’un sauvetage dramatique, truffé de courses-poursuites effrénées. Un récit qui nous conduira dans les profondeurs de la Terre et dans l’empire du Mal. En apparence, Fast Film nous conte une histoire simple. Mais elle a un hic : les scènes du film proviennent toutes de 300 œuvres différentes de l’histoire du cinéma. Cette épopée héroïque à travers l’histoire du cinéma, des débuts du muet au cinéma hollywoodien d’aujourd’hui, dure en tout 14 minutes : un « fast-film » d’une fulgurance dificilement dépassable. - Peter Tscherkassky

[Dans Back Track] Virgil Widrich compile des extraits de films des années 1950 et 1960 et traduit le remix d’images résultant au moyen de multiples projections sur des constructions en miroir et en toile en une tridimensionnalité construite à la main. Les niveaux de vision se heurtent (physiquement), le rêve et la réalité se superposent et se fondent: une salle de miroirs audiovisuelle dans une magnifique rage en noir et blanc. - Sebastian Höglinger, Diagonale